jeudi 15 janvier 2009

LA PAIX, VITE!




800 morts d'un côté, 1 de l'autre. Ce macabre décompte en dit plus long que tout sur le rapport des forces en présence dans le conflit de Gaza où 235 enfants viennent de perdre la vie.

235 enfants tués. Oui, il y a urgence à stopper cette course vers l'abîme. A mettre un terme à ce conflit pour lequel il n’existe pas de solution militaire . Oui je soutiens le peuple palestinien et je veux ici lui exprimer toute ma solidarité. Oui pour la Palestine, oui mais....
Si ce que je lis dans les messages que je reçois sur le drame de Gaza montre que nous avons une base politique commune (condamnation de l'intervention israélienne, demande de cessez-le-feu, solution politique dans le respect du droit des peuples), avec certains il y a des divergences dans les analyses et les propositions. On ne peut occulter totalement la responsabilité politique et militaire du Hamas dans ce qui arrive, et il faut condamner le terrorisme. Certes, l'agresseur actuel c'est Israël, mais comment ignorer les origines du conflit, le contexte dans lequel il se développe? Ensuite on ne peut pas accepter que certains emploient le qualificatif infâme de "crime contre l'humanité"! Mes amis, savez-vous bien de quoi vous parlez? Quel sens distordu donnez-vous à ces mots? Par quelle perversité accusez-vous Israël de ce dont il a été la victime absolue? C'est d'autant plus troublant qu'il n'y a pas besoin d'aller jusque là pour porter un jugement très négatif sur la politique israélienne. Le "crime contre l'humanité" renvoie au génocide des juifs par les nazis. Qui oserait dire aujourd'hui cela de ce qui se passe dans la bande de Gaza? A part Le Pen, comme par hasard, qui a comparé ce territoire à un "camp de concentration". En voilà un, le salaud, qui sait jouer vicieusement avec les mots. Le "crime contre l'humanité" est une appellation juridique, notamment définie par l'article 7 du Statut de Rome de la Cour pénale internationale, qui désigne par ce terme le meurtre, l'extermination, l'esclavage, la déportation, la torture, le viol, l'apartheid, entre autres.
Israël, dans la bande de Gaza, mène une guerre brutale, injuste, inutile, qui bafoue le droit international et dans laquelle meurent des centaines d'innocents, mais ce pays ne pratique pas un "crime contre l'humanité". Ou alors toute guerre, n'importe quelle opération militaire pourraient être qualifiées de "crime contre l'humanité". Et là, on tombe dans le n'importe quoi.La création d’un État palestinien viable et l’assurance de la sécurité pour Israël sont tout autant légitimes. J’espère que rapidement les diplomates obtiendront un cessez-le-feu, un couloir humanitaire, le retrait des troupes israéliennes hors de Gaza, l’arrêt des tirs de roquette sur Israël et l’installation d’une force internationale de protection. J'approuve tous les efforts que notre pays pourrait faire pour porter au Conseil de Sécurité de l’ONU de manière coordonnée avec l’Europe, l’exigence d’une résolution contraignante pour les deux parties sous peine de fortes sanctions.
Voilà ma position. Elle est constante.

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