jeudi 18 juin 2009

Les cartes de fidélité.


Mon amie Lydie a attiré mon attention sur l’anecdote que raconte le Canard Enchaîne du 10 Juin 2009 et qui est significative de certaines pratiques des gougnafiers, il n'y a pas d'autre mot, de la grande distribution. Je cite :
« ULCÉRÉ que les producteurs de lait aient bloqué son parking pendant quatre jours, le patron du centre Leclerc de Granville (Manche) a eu une riche idée: résilier les cartes de fidélité des agriculteurs du coin. Et les priver des réductions qui vont avec.
Résultat: quand leurs épouses viennent faire leurs courses et passent à la caisse, bip ! leur carte de fidélité est rejetée. « Vous êtes agricultrice? ", demandent les caissières. «Euh... retraitée ", font les unes. « Maraîchère ", répondent les autres. « C'est pareil, allez à l'accueil. " Là, une belle lettre signée du patron de l'hypermarché est remise à ces clientes pestiférées. Et on les envoie se faire voir chez les concurrents puisque « le monde agricole" vilipende « l'enseigne Leclerc ". Œil pour œil, vache pour vache!
Comment ce bouillonnant patron s'y est-il pris pour écrémer la clientèle? Simple: il n'a eu qu'à tapoter sur son ordinateur pour tout de suite repérer ceux qui avaient écrit « agriculteur" à la rubrique profession, au moment de prendre leur carte de fidélité. Un clic, et hop! éleveurs, maraîchers ou retraités, tous filent dans le même panier.
Selon « Ouest France» (30/5), quelque 180 cartes ont ainsi été désactivées. C'est laid, la politique du pis... Cet usage détourné d'un fichier clientèle n'étant guère autorisé, la FNSEA locale a déjà saisi la Commission nationale de l'informatique et des libertés. Quant au groupe Leclerc, il rejette courageusement toute responsabilité sur ce directeur de centre Leclerc franchisé. L'ambiance devient vraiment délaitière. . .
» Le Canard Enchainé.


- «Vous avez la carte du magasin ?»
- «Oh non ! Mademoiselle. Je n'ai pas les moyens d'avoir cette carte... .»
- «Mais monsieur, elle est gratuite!»
- «Gratuite? Sauf que si je vous la prends, pour gagner des points, je viendrais ici plutôt qu' aller voir ailleurs les offres de la concurrence. Même si certains de vos articles sont plus chers, j'aurais tendance à venir quand même chez vous! Et elle finira par me ruiner votre carte gratuite!
- «Bon. Bon. Ça fait 42 euros 65. Vous payez comment ?»
- «En liquide…»
Qui n’a jamais tenu ce dialogue… Moi les cartes des grandes surfaces, je les refuse systématiquement. De même lorsqu’on me demandait mon code postal, au début je m'insurgeai «Mais c’est de l'inquisition, que ça ne vous regarde pas». Bref, je passai pour un butor. Aujourd'hui je dis que j'ai oublié le code postal et illico je précise que j'habite à Bayenghem les Seninghem, à côté de Saint-Omer . Anticipant l'immanquable question j'ajoute que ça s'écrit comme ça se prononce!
Au vrai, toutes ces cartes sont autant de moyens de nous espionner, de nous soutirer des informations personnelles, de nous mettre en fiche, de se faire du beurre sur notre dos en vendant à d’autres margoulins ces coordonnées assorties de nos habitudes d’achat. Et c’est ainsi que notre boite aux lettres s’engorge de publicité et que notre téléphone sonne aux heures de repas pour nous vendre quelque merde.
Et, il y a encore bien d'autres saloperies qui se cachent derrière ces cartes de fidélité...
Comme disait le grand Tonton Georges :
«Je ne suis fidèle qu'à mes femmes et à mes docteurs ».

Bientôt la retraite à 67 ans?


Brice Hortefeux, Ministre du Travail propose une augmentation de +12%. Bien. Très bien même serait-on tenté de dire. Sauf qu'il ne s'agit pas d'une augmentation des salaires, non.
Cette hausse de 12% s'applique….à la durée du travail !
Au nom de la liberté de travailler plus pour gagner moins ?

Hélas pour nous, quelques jours après ces élections qui ont renforcé Sarkozy, ça n'a pas traîné : la droite ressort le projet de la retraite à 67 ans. Bravo les abstentionnistes ! Voilà ce que vous avez gagné. Et ce n'est pas faute d'avoir été prévenus! Certes vous étiez libres de vous abstenir, mais par pitié, ne venez pas maintenant vous plaindre, râler que rien ne va et pester que vous êtes contre tout. «Que la retraite est loin…» eh oui, très souvent je l'entends dire. Hier c'était à 60ans , aujourd'hui à 63 ans, demain à 67 ans, cette retraite tant espérée risque de s'éloigner bien davantage encore car c'est dans cette direction que le Gouvernement a bel et bien l’intention d’aller . «Les caisses sont vides» avait clamé le président en arrivant à l'Élysée en mai 2007, depuis elles ne se sont pas remplies, loin de là et le déficit se creuse, de trimestre en trimestre. La question de savoir s’il faut oui ou non travailler plus longtemps se pose, sauf que politiquement parlant je considère que l’allongement de la vie salariée n’est pas la meilleure des solutions.

Quelle est la position des socialistes à ce sujet, me demande-t-on souvent ? La voici:

Nous sommes plus que jamais favorables au maintien et donc à l’amélioration d’un système de retraite par répartition solidaire, universel, fondé sur une démarche intergénérationnelle, juste et efficace, et une politique dynamique de l’emploi durable et correctement rémunéré.
Des moyens existent, sauf que le Gouvernement ne veut toucher à ses amis des catégories privilégiées . Nous ferons jouer la solidarité, qui est notre marque de fabrique, en sollicitant les revenus financiers et les niches sociales dans le financement des retraites, ce qui pourrait dégager au moins 3 milliards, et en annulant une partie du paquet fiscal, notamment celle relative à l’exonération des grosses successions pour un montant de 2 milliards environ qui viendrait abonder les caisses de retraites.

C'est vraiment dommage que les socialistes présentent quelques signes de faiblesse au niveau de la communication, parce que de bonnes idées à proposer aux Français, eux, ils en ont !

vendredi 12 juin 2009

Pierre Ferrari porte l'espoir des socialistes hèninois



Éric Mouton, après Marie-Noelle Lienemann, a décidé de jeter l'éponge: Neuf listes ont été déposées à la préfecture d'Arras en vue des élections municipales partielles des 28 juin et 5 juillet. Elles seront emmenées par Steeve Briois (Front National), Pierre Darchicourt (sans étiquette, ancien maire d'Hénin-Hénin-Beaumont), Pierre Ferrari (Union de la gauche et du centre), Daniel Duquenne (Alliance républicaine), Régine Calzia (Verts),Séverine Duval (NPA), Jean-Marie Monka (sans étiquette), Nesredine Ramdani (UMP) et Laurent Bocquet (Divers droite).

Lundi dernier la Fédération du Parti socialiste du Pas de Calais avait arrêté des dispositions pour que la gauche soit totalement unie à l'élection municipale d'Hénin-Beaumont pour battre le Front national . Pierre Ferrari avait était désigné pour former un tandem avec Éric Mouton (PRG).

Éric Mouton, un ancien adjoint de l'ex-maire Gérard Dalongeville, a rencontré des difficultés avec plusieurs composantes de l'union de la gauche, dont certains communistes très réservés sur ce nom. Idem avec le Modem hostile lui aussi à une tête de liste Éric Mouton. Quant aux Verts, ils ont choisi de faire liste à part. Exit donc Éric Mouton qui a décidé hier de jeter l'éponge.

Pierre, seul et dernier militant à pouvoir rassembler à Hénin-Beaumont les forces de progrès et fédérer les quartiers, a finalement décidé de constituer sa propre liste avec le PCF, le MoDem ainsi que des MRC dissidents. Décision courageuse. Sauf qu'en apprenant cette initiative, Catherine Génisson, notre première secrétaire socialiste a signifié dans un communiqué qu' « en transgressant cette décision, Pierre Ferrari perd le soutien de la fédération»

Alors que se joue la succession de Gérard Dalongeville, trop longtemps porté par notre Fédé et supporté par les socialistes sincères, je ne comprends pas pourquoi Catherine Génisson a décidé (avec qui au juste?) de ne pas soutenir son militant Pierre Ferrari ni pour quelles raisons elle a enclenché la stupide machine à perdre et à broyer celui qui veut porter nos couleurs avec honneur . Pourquoi les socialistes renonceraient-ils à diriger cette ville, l'un de nos bastions historiques ?
Pour pouvoir dire à la télé, si par grand malheur la ville tombait aux mains des lepenistes:
"Ce n'est pas nous qui sommes battus, c'est un militant socialiste isolé, un excité». Ou pour proclamer par contre, si Pierre gagne (et j'en connais qui se battront alors devant les micros) : "Quelle belle victoire pour la gauche et notre jeune camarade ! ". On sait à Harnes que certains aiment à jouer sur tous les tableaux, pour pouvoir s'enorgueillir du résultat, quel qu'il soit !

Pierre Ferrari fera un jeune et bon maire . Intègre, compétent. Comme ses co-listiers, Jean-Pierre Policante, David Noël, etc... J'espère qu'une fusion se fera au 2eme tour avec la liste menée par l'ami Daniel Duquenne, un socialiste qui a toute mon estime.
Là où certains de l'espèce «Courage , fuyons» ont été effrayés par l'enjeu, lui ose s'engager dans la bataille. Il n'est pas un carriériste, n'ayant rien à perdre, il n'a pas peur de perdre, de se perdre. C'est pas un plan de carrière qu'il a, c'est un plan pour Hénin, un projet pour faire gagner sa ville.
Il se bat pour ses convictions, même si cela déplait à l'association de défense des intérêts locaux des grands élus que notre fédération a tendance à devenir. Il représente l'espoir pour Hénin et je ne doute pas que les Héninois auront à cœur de l'élire et que bientôt ils seront fiers de leur nouveau maire.

lundi 8 juin 2009

Elections européennes: Des veaux, les Français? Non, des ânes!



La Droite progresse dans tous les grands pays, sauf en Grèce, en Suède, au Danemark et en Slovaquie où c'est la Gauche qui arrive en tête. Dans un contexte de crise économique mondiale du capitalisme, alors que les européens sont durement frappés par les effets nocifs d'une crise essentiellement due à l'ultra libéralisme de la Droite, qui peut m' expliquer ce vote? Pourquoi n'y a -t-il pas eu plus d'européens pour faire confiance au PSE qui offrait pourtant une alternative crédible au capitalisme ? Non, les victimes ont préféré en redemander au bourreau ! C'est du jamais vu !
En France le PS reçoit a reçu une belle claque et ce n'est pas en disant que nous avons connu pire à une élection européenne (14% en 1994) qu'on va se rassurer. Sa deuxième place sur l'échiquier politique lui est contestée par Europe Écologie, dont la promotion a été opportunément assurée par HOME, le magnifique film écologique de Yann Arthus Bertrand, diffusé gratuitement la veille de l'élection. Et il y a Cohn-Bendit, un formidable leader, un entraîneur d'hommes, un agitateur d'idées, qui est aux écologistes ce que Sarkozy est à la droite. On ne réussit pas en politique sans un leader qui emmène tout le monde d'un même pas, dans un même élan. Dany a du charisme . Sa brillante et salutaire prestation face à François Bayrou sur le plateau d'Arlette Chabot a également donné de l'élan à Europe Écologie.
Le courant révolutionnaire n'a pas gagné grand-chose dans cette élection. Le NPA promettait d'émerger à cette occasion, il stagne. Le Front de Gauche a sans doute un peu plus de raisons de se réjouir, mais pas trop non plus. Certes, le PCF sort de la malédiction des 1% et quelques, mais à 5 ou 6%, pas de quoi pavoiser. Enfin, LO est oublié.
L'extrême droite est présente, partout en Europe. Elle atteint même des scores inquiétants en Autriche(17,9%), au Pays-Bas (16,4%), Hongrie (14,8 %) ou encore en Finlande (10%).

En France, le taux d'abstention atteint quasiment 60 %. Sur toutes les chaînes, dans les journaux, on crie victoire. C'est oublier que 72 % des votants ont voté contre le parti du chef de l'état. Cette lecture des résultats est escamotée et, en proclamant haut et fort le triomphe de Nicolas Sarkozy, on veut nous faire croire que, par ce vote, nous lui avons donné un blanc-seing. Gare au tour de vis!

Résultats de Harnes:
Inscrits: 9439
Votants :3228................................Participation: 34,20%
Exprimés 3048
Gilles Pargneaux. PS ….............................. : 21,23%
Jacky Hénin . NG ….................................: 15,16%
Éric Pequeur. LO ….................................: 4,53%
Christine Poupin. NPA …................................: 5,12%
Bernard Frau, Alliance Écologique...................: 3,41%
Hélène Flautre. Europe Écologique................. .: 7,87%
Corinne Lepage. Modem....................................: 5,48%
Dominique Riquet. UMP …..............................................: 12,93%
Frédéric Nihous. Protéger nos emplois : 1,64%
Thierry Grégoire. Debout la République ................. : 1,90%
Marine Le Pen. Front National : …................: 18,08%
Carl Lang. Parti de la France …................: 2,13%
Martine Audo. Union des Gens...................... : 0,16%
Jacques Borie. Espéranto …..................: 0,36%

samedi 6 juin 2009

J-1. Dernier billet


Les Harnésiens présents au meeting de fin de campagne à Lille jeudi soir pourront vous dire que les travées du Zénith étaient toutes bien garnies et que les militants en rangs serrés étaient bien plus nombreux que les 1500 annoncés par la Voix du Nord. Ils vous diront que Bertrand Delanoë a su enflammer la salle avec de vrais accents de tribun, que Laurent Fabius a confirmé son talent, que par vidéo interposée Jacques Delors a été écouté avec déférence, et qu'enfin Martine Aubry a pu mesurer sa réelle popularité chez les militants. Il y avait aussi «Jean-Louis», candidat du Pas de Calais chaleureusement soutenu par ses camarades artésiens. A l'applaudimètre, Bertrand Delanoë a pu juger du succès de sa formule auprès des militants: «Seuls, égoïstes, abîmés par des arrière-pensées personnelles nous ne sommes rien»
La politique, ce ne sont pas seulement des idées, des convictions... c'est aussi le petit verre entre copains après un débat à l'Alcazar ou au local de la section ou les sandwichs comme ceux partagés dans le bus du retour entre camarades de la 13 ème circonscription, ambiance assurée par Arnaud! Excellente soirée militante!
De retour à la maison si, je n'avais pas pu voir le débat télévisé entre les candidats aux européennes, c'est peu dire que j'en ai beaucoup entendu parler .Depuis j'ai pu en visionner de nombreux et longs extraits. C'est vrai que ça n'a pas été triste ! Je crois que l'on se souviendra longtemps de l'altercation entre Bayrou et Cohn-Bendit. Mais à dire vrai, quoi d'étonnant à cette agressivité : l'affrontement politique ce n'est pas une conversation de salon ! Et puis je ne suis pas mécontent que beaucoup de téléspectateurs aient pu à cette occasion découvrir quelque chose que je savais déjà depuis longtemps : le vrai visage politique de François Bayrou .
En plus de son anti sarkozisme qui peut nous rapprocher, certains socialistes trouvent quelques autres raisons à s'accorder avec lui et son MoDem, principalement le réalisme économique, l'élan européen, le refus des extrêmes. Alors comment se fait-il alors que j'ai toujours été réfractaire à Bayrou. Je crois illusoire sa conversion de la droite au centre gauche en si peu d'années seulement Je crois impossible l'existence d'un centre autonome, qui serait à mi-chemin entre la droite et de la gauche. Plus grave, ce que je reproche à Bayrou c'est son populisme distingué à usage des classes moyennes, sa protestation convenable. Bayrou, c'est Besancenot sans la révolution, le communisme sans Staline, un peu de Gaulle avec un zeste de Mendès France. C'est du tout et du n'importe quoi, quelque chose qui plaît parce qu'il peut donner bonne conscience, que chacun s'y reconnaît, y trouve quelque chose à son goût : un homme de gauche peut y goûter des idées de droite, un homme de droite s'y encanailler avec des idées de gauche. Bayrou, c'est aussi la critique des médias, de la classe politique, de la droite, de la gauche, et ça plaît énormément. Pour toutes ces raisons, je n'aime pas Bayrou et le débat d'hier soir n'a fait que confirmer mes réticences. Son "dérapage" n'est pas accidentel, c'est un aveu de sa vraie nature politique. Il s'attaque aux instituts de sondage, dénonce leur complot, prétend avoir des preuves mais n'en livre aucune, joue les mystérieux, fait celui qui sait mais il se tait. Sa politique, c'est l'art du sous-entendu, des allusions, à la limite des menaces. Il accuse Cohn-Bendit d'être le complice de Sarkozy ... parce que l'ancien leader de Mai 68 est allé dîner à l'Élysée. Que ses arguments volent haut ! C'en est risible. C'est même quelque peu stalinien. Autrefois, quand un homme prenait un verre avec une femme qui n'était pas la sienne, on le soupçonnait de coucher avec. Finalement Bayrou a un peu le même raisonnement avec les repas entre politiques. S'il disait vrai, c'est toute la classe politique qui se trouverait compromise, et lui, Bayrou, le premier ! Quand Cohn-Bendit lui dit : "Mon pote, c'est pas comme ça que tu deviendras président de la République", il part en vrille, et fait très fort dans ce stalinisme qui semble sa seconde nature en allant chercher une page dans un bouquin de Cohn-Bendit paru il y a plus de 30 ans pour l'accuser de pédophilie. L'extrait est bien sûr tiré de son contexte, de l'époque et de ce qu'en a dit par la suite Dany. En la circonstance, je ne vois qu'un qualificatif pour désigner ce qu'a fait Bayrou : dégueulasse !

Laissez tomber, mes amis qui, parfois avez été tentés de voter pour le gentil Bayrou !
Dimanche, votez pour les authentiques sociaux-démocrates, votez pour les listes socialistes.
Et n'oubliez pas que les Verts sont nos partenaires, que nous devons défendre quand ils sont injustement attaqués, alors que le MoDem n'a qu'un objectif: manger la laine sur le dos de la Gauche!

lundi 1 juin 2009

COCORICO : l'action de DSK reconnue.


Le grand quotidien italien Corriere della Serra vient de réunir un jury de 12 experts internationaux travaillant de Dubaï à Washington pour juger la réactivité des responsables européens face à la crise.
Sont ainsi évalués les dirigeants de la Banque centrale européenne, de la Commission, de l’Eurogroupe (qui rassemble les ministres des finances de la zone euro), les premiers ministres des pays les plus importants (Allemagne, France, Grande Bretagne),  les responsables du FMI, de l’OMC…
C’est Dominique Strauss-Kahn qui sort vainqueur de cet examen devant Mario Draghi le gouverneur de la Banque d’Italie lui même très loin devant le président de la Banque Centrale Européenne Jean Claude Trichet. On ne retrouve José Manuel Barroso que dans le bas du tableau tout comme Jean Claude Juncker qui dirige l’Eurogroupe.
C’est l’engagement immédiat de DSK ainsi que ses plaidoyers répétés en faveur de la coopération et la coordination qui expliquent son succès. Il fut le premier, pour ces experts, à comprendre et à plaider publiquement pour que toutes les formes de coopération soient recommandées, condamnant parallèlement toute action solitaire des gouvernements.