mercredi 29 octobre 2008

Ma petite entreprise ne connait pas la crise...

René Dosière député socialiste de l'Aisne, a présenté mercredi 28 Octobre 2008 à la Presse, son rapport sur le budget élyséen, porté de 32 à 101 millions d'euros en 2008 suite à la décision de Nicolas Sarkozy de regrouper les participations des différents ministères. Ce budget est en augmentation de 11,4% en 2009, pour atteindre 112,68 millions d'euros.
Alors que les budgets des administrations diminuent, celui de la présidence de la République ignore la crise”, remarque M. Dosière.
Les frais de fonctionnement augmenteront de 25%, à 20,5 millions d'euros, les coûts des déplacements présidentiels de 33%, à 20,3 millions d'euros.
Principal poste avec 69,9 millions d'euros, les frais de personnel ne progresseront que de 3,2%. Mais alors que le coût des 872 fonctionnaires détachés à la présidence par les ministères reste stable, celui des 98 contractuels recrutés directement par l'Élysée augmente de 20%, après 26,8% en 2008.
M. Dosière dénonce aussi la présence de “clandestins” dans les effectifs de l'Élysée, évoquant un “écart d'environ 150 personnes” entre le nombre de fonctionnaires mis à disposition par les ministères et le chiffre officiel déclaré par l'Élysée.

Jamais le budget de l'Élysée n'a été présenté de manière aussi opaque”, s'insurge le député, qui n'a reçu aucune réponse à sa demande d'une liste des personnels par ministère d'origine.


Crise de rire :
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lundi 27 octobre 2008

Un an chez les Ch'tis


Arnaud
Je n'ai pas d'autres mots à t'écrire
Je n'ai pas de sentiments à te taire
Juste mon amitié pour te dire
un trés joyeux anniversaire

Les meilleures « Brèves de comptoir» entendues chez Jean-Louis B.

- Qui pisse loin ménage ses pompes !
- Qui pisse contre le vent se rince les dents !
- Temps gris, reste chez Jean-Louis.
- Un verre ça va, 3 verres... ça va, ça va, ça va
- Il vaut mieux être saoul que con, ça dure moins longtemps.
- Ceux qui boivent pour oublier sont priés de payer d'avance.
- Le pastis se trouble quand on le mouille. Les filles, c'est l'inverse...
- Qui boit sans soif vomira sans efforts.
- On boira du lait quand les vaches mangeront du raisin.
- Tout a une fin, sauf le saucisson qui en a deux.
- Bière qui coule ramasse la mousse.
- Chassez le naturiste, il revient au bungalow.
- Il ne faut pas se coucher sur la peau de l’ours avant de l’avoir tué.
- Tousse pour un, rhume pour tous.
- Dans chaque église, il y a toujours quelque chose qui cloche.
- Mieux vaut être incompris que pris avec un con.

L'économie expliquée par Jean-Louis B. Aujourd'hui: les Subprimes.

C'est Raoul qui ouvre un tiot bistrot dans notre coin du Pas de Calais. Pour augmenter ses ventes, il a décidé de faire crédit à ses fidèles clients, tous les «buveux» du coin, des « pauv'gins », tertous au chômage de longue durée ou des Rmistes. Tu penses bien que, vu qu' il vend à crédit, Raoul voit augmenter sa clientèle et, qu'en plus, il peut augmenter un peu les prix de base du demi ou du ballon de rouge. Le café ce n'est pas la peine, personne n'en boit.
A la fin de la journée, certes il n'a pas reçu grand chose Raoul, mais qu'est ce qu'il a bien vendu !
Arrive à Lens, à la banque où Raoul a son compte, un jeune et dynamique directeur d'agence. Un as, sorti d'HEC qui trouve que les «ardoises» du troquet constituent, après tout, des actifs recouvrables, et qui commence à faire crédit à notre brave Raoul, avec les dettes des ivrognes comme garantie.
Au siège de la banque, des traders avisés transforment ces actifs recouvrables en CDO, CMO, SICAV, SAMU, OVNI, SOS et autres sigles financiers que nul n'est capable de comprendre.Ces instruments financiers servent ensuite de levier au marché-actionnaire et conduisent, aux Bourses de Londres, NewYok, Francfort et de Paris, etc., à des opérations de dérivés dont les garanties (les ardoises des ivrognes du bistrot à Raoul) sont totalement inconnues de tous.
Ces «dérivés» sont alors négociés pendant des années comme s'il s'agissait de titres très solides et sérieux sur les marchés financiers de 80 pays. Jusqu'au jour où quelqu'un se rend compte que les alcoolos du troquet de Raoul n'ont pas un rond pour payer leurs dettes. Et c'est comme ça que Raoul a fait faillite.
Jean-Louis B.

jeudi 23 octobre 2008

neutralité de l'information

Une canadienne, étudiante en journalisme à Londres, réalisait un reportage sur les squats qui ont remplacé le campement officiel des migrants, près de Sangatte. Elle y était déjà venue, connaissait le terrain et circulait sans escorte particulière. Elle a été agressée et violée le 26 août dernier.Aujourd'hui, la police semble avancer dans la recherche du ou des coupables.
Voici les titres de trois journaux, trois manières de traiter cette information :
Libération :
A Calais, un homme arrêté pour le viol de l'étudiante canadienne
20Minutes :
Un Pakistanais suspecté du viol d'une étudiante canadienne à Calais
LCI :
Immigration - Le violeur d'une journaliste trahi par l'ADN ?

Étonnant, n'est-ce-pas ?
Comment à partir des mêmes faits raconter trois histoires différentes!
«La suprême astuce du diable est de nous faire croire qu'il n'existe pas» disait je ne sais plus quel philosophe. Celle des médias, c'est de nous amener à penser ce qu'ils veulent, sans y paraître.

Tiens, si ça se trouve, les banques elles n'ont même pas besoin d'argent !

La rupture

J'ai toujours grand plaisir à m' entretenir avec cette amie harnésienne, militante depuis plus de cinquante ans, restée fidèle au gaullisme le plus populaire et le plus vertueux. J'ai grand respect pour le Général, le Héros de la Libération de notre pays, mais autant le dire tout de suite, De Gaulle Président de la République, ce n'est pas ma tasse de thé. Comme j'ai bien compris que Sarkozy n'était pas celle de ma vaillante et chère amie!
J'ai bien aimé ce qu'elle m'a dit de Sarkozy . Que voulez-vous, j'ai toujours un faible pour l'intelligence et de la réticence pour la bêtise!
Elle voit juste quand elle dit qu'avec Sarkozy, il y a "un changement d'époque" et qu'il est réellement "l'homme de la rupture". Mais de quelle rupture s'agit-il, là est toute la question que je lui pose, à laquelle elle me répond fort pertinemment: Sarkozy rompt avec "la période de l'histoire de France issue de la Résistance", sur trois points:
1°) Il réunifie la droite et l'extrême droite que de Gaulle avait historiquement opposées.
2°) Il consacre "la fin du gaullisme", le dernier gaulliste ayant quitté l'UMP s'appelant Dupont-Aignan.
3°) Il met un terme à l'exception française, en remettant en cause les acquis sociaux et en s'alignant sur les américains.

Elle a admis que ce tournant politique n'était pas idéologiquement défini. C'est pourquoi lui ai-je fait observer, avec Sarkozy, nous sommes dans un mouvement d'incertitude politique.
La conséquence de ce tournant, et là je rebondis sur ce que j' ai expliqué dans un billet précédent, c'est la «névrose sociale», une tendance lourde du pays qui est la peur de l'avenir.

Bon, au moins sommes nous tombés d'accord sur le diagnostic... Le serons-nous demain pour le remède?

mercredi 22 octobre 2008

Se compter ou se rassembler ?

Certains considèrent la politique comme un jeu ou comme un travail. Ils croient à la tactique, aux alliances, aux retournements de dernière minute, aux effets de surprise. Ils privilégient la ruse ou le bluff plutôt que les compétences et avec eux la politique devient un véritable théâtre. La dernière campagne présidentielle a été exemplaire sur tous ces points.

D'autres ont une vision plus responsable, plus austère de la politique, perçue comme une activité de dossiers, reposant sur des convictions qui ne sont pas négociables.

Les premiers estiment que moins on fait part de ses intentions véritables, mieux on réussit en politique. Celle-ci consiste alors à naviguer à vue, en levant un brouillard autour de soi, qui ne se dissipe qu'au dernier moment. Charles Pasqua résumait cette attitude en une formule: "en politique, on ne sort de l'ambiguïté qu'à ses dépends". Cultiver le secret, entraîner l'adversaire ou le concurrent sur de fausses pistes, voilà leur démarche.

Les seconds, en revanche, parient sur les vertus de la clarté: annoncer très tôt ce qu'on veut, mettre cartes sur table, considérer que la vérité est plus simple, plus efficace que les détours compliqués ou les sous-entendus qui se transforment très vite en malentendus.

Je suis peiné de constater que certains de mes camarades croient que la Politique se résume à des rapports de force, y compris les plus sommaires, les plus brutaux, jusqu'à aller au coup de force. Ils auraient tendance à réduire la politique à un pur et simple calcul, une arithmétique primitive de croix et de bâtons sur un bout de papier dans un coin de table. Pour eux les militants sont assimilés à des barres qu'on additionne et à des pions qu'on utilise.

Ma culture politique est peut-être naïve, mais je crois sincèrement en la dynamique de l'union. De l'union qui passe par la discussion raisonnée et le compromis raisonnable. Il faut pratiquer non pas l'addition, mais la multiplication des forces. Car la politique n'a rien à voir avec les mathématiques: quand on additionne des forces, en réalité on en soustrait d'autres et en définitive on divise. La Politique ce n'est pas une science, sinon nous pourrions tout anticiper, c'est un Art. Celui de savoir multiplier les forces pour que le résultat final soit positif, gagnant.
Mon raisonnement est-il authentiquement de gauche ? Oui, je le pense, en ce sens qu' il veut rompre avec la démarche politique traditionnelle et en inventer une nouvelle.

Une Crise, des crises

Crise économique, qui sévit en France depuis les années 1970, crise financière qui nous ronge depuis quelques mois, il en est une autre, qui provoque autant de réactions angoissées ou désespérées, la crise morale.
Selon un récent sondage près de la moitié des Français, vivant dans une relative sécurité et même un certain confort, pensent qu'ils pourraient devenir des sans abris, des SDF. Qu'ils soient aussi nombreux à redouter le pire de la déchéance sociale, voilà qui en dit long sur cette crise morale que traverse notre pays. Les ouvriers sont touchés par cette peur à plus de 70% et les 35- 50 ans, l'âge de la maturité et de tous les projets, à 60%. J'ai entendu certains parler de véritable «névrose sociale». Comment une société qui vit dans l'inquiétude et la désespérance pourrait-elle se redresser, affronter positivement l'avenir?
Rétablir la confiance, l'optimisme, l'espoir, sans lesquels aucune sortie de crise ne sera possible, c'est possible avec le PS, voilà le message que les Français attendent de nous ! Ils ont encore en mémoire les succès du gouvernement Jospin quand DSK avait réussi à redresser les comptes en 1997 ! C'est parce que nous l'avons déjà fait que nous pourrons le refaire! Là nous sommes crédibles!
En outre, ce sondage m'apprend que la cause principale qui conduit à la pauvreté c'est le surendettement. Pendant des millénaires, la pauvreté résultait du manque de richesses, aujourd'hui c'est de leur abondance. La société d'hyper-consommation suscite toutes les envies, y compris celles qu'on ne pourra jamais financièrement satisfaire et qu'on réalise malgré tout en s'endettant lourdement et durablement, au grand profit de certains organismes.

Pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, on devient pauvre à force de vouloir être riche

mardi 21 octobre 2008

Tempête dans un bénitier

La section druoniste du parti communiste harnésien critique le renouvellement progressif du parc automobile de la Ville de Harnes et fait tout un barouf sur le remplacement du véhicule de fonction du Maire et des Elus .Une C4 tout à fait ordinaire. Achetée en toute transparence.

Ces critiques, venant de ceux qui hier utilisaient aux frais de la princesse de luxueuses (et gourmandes) grosses cylindrées du genre Velsatis, AUDI ou autres "Moulins de la Galette", c'est comme si le Diable donnait son avis sur l'Eau Bénite!

lundi 20 octobre 2008

Crise financière

"Ne vous amassez pas de trésors sur la terre, où les mites et les vers font tout disparaître, où les voleurs percent les murs et dérobent. Mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où ni les mites ni les vers ne font de ravages, où les voleurs ne percent ni ne dérobent. Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. "
Évangile de Mathieu 6,19-21

Je ne peux m'empêcher d'ajouter :
.../... trésor que ni les mites, les vers ou un krach boursier ne peuvent ronger et que ni une opération hasardeuse d'un tradder ne pourra réduire à néant ....

DSK : Notre «Sérial Séducteur» cible d'un puissant Lobby?

L'amour est souvent doux leurre

Outre qu'elle nous apprend que notre ami Dominique est en bonne santé, du moins sur ce plan là, quel est le fond de l'affaire DSK, appelons la comme ça : une histoire de galipettes en pays puritain !
Les Américains sont véritablement obsédés par trois choses : le mensonge, l'adultère et la corruption. Aux USA, un homme politique qui ment, même sur une bagatelle, est déchu: menteur un jour, menteur toujours, menteur une fois, menteur pour quoi que ce soit. Voyez Nixon et Clinton. DSK a-t-il menti? Non, il a reconnu une aventure d'un soir quand on lui a posé la question. Aux USA, on ne rigole pas avec le sexe et l'adultère. Dominique a «craqué» pour une femme mariée, d'origine hongroise, employée du FMI. Et alors? Je suis français, laïque, socialiste, et je n'aime pas qu'on mélange vie privée et vie publique. Moralement, individuellement, chacun peut penser ce qu'il veut des relations extra-conjugales. Une République laïque n'est pas une dictature des mœurs. Par contre j'approuve les Américains pour la répression sans faiblesse de la corruption, ce vice de la démocratie. Le vrai scandale serait là: que DSK ait favorisé sa maîtresse dans le cadre de ses fonctions. Ce n'est pas le cas. Dominique ne s'est pas dérobé à l'enquête intérieure du FMI, il apporte sa contribution à la vérité.
Tout ça n'est donc que du vent et DSK ne mérite pas l'enfer!Cette affaire est éminemment politique.
Au moment où DSK critique les dérives du capitalisme financier, défend l'idée de régulation, ceux qui souhaitent préserver la stricte orthodoxie libérale ont intérêt à ce que le nouveau patron du FMI soit mis en difficulté. DSK gêne aussi ceux qui voudraient d'ores et déjà l'éliminer de la présidentielle de 2012.
Ce n'est pas vraiment le moment de déconner avec des histoires de galipettes.
Tiens bon Dominique, on a besoin de toi, aujourd'hui au FMI et demain en France.

Bon sens populaire

Entendues ce matin chez Jean-Louis, le Café Tabac de la Place, ces deux "breves de comptoir"

- Les footballeurs, comme les prostituées, sont payés pour faire des passes. Pas étonnant que le monde du foot soit un bordel monstre!

- Pour les patrons, la générosité c'est ça: si t'as pas de bagages, je t'donne des bas gages!

Dites en patois, elles sont plus savoureuses encore!

dimanche 19 octobre 2008

Vol au dessus d'un nid de hérons .

Dans l'ImpertiMent, un drôle d'oiseau qui se voudrait rouge gorge mais qui n'est que butor, pas encore remis d'avoir été chassé de son nid au printemps dernier, conteste aux hérons de Florimond le droit de figurer sur les armoiries de notre Cité.
C'est pas chouette!

J'ai une certaine tendresse pour nos hérons de Florimond. Solitaires, patients et vigilants, ils m'enchantent, me fascinent. Comme moi, allez les voir, vous les trouverez du côté des rives du lagunage et c'est un véritable spectacle quand ils s'avancent lentement, frileusement, au bord de l'eau. Marchent-ils sur des oeufs ou ont-ils peur de mouiller leurs précieuses jaquettes cendrées ? Dans l'air vif et piquant du tranquille matin d'automne qui nous abreuve de belles couleurs, quand un vent léger fait frissonner les roseaux et chuchoter le Tiot Crin, l'instant pourtant magique les indiffére. Impassibles aux messages d'amour de la nature qui s'offre tendrement, paisibles et immobiles , nos hérons comme avec dédain semblent hausser les épaules ! Toujours ils me donnent cette impression, nos hérons de Florimond !

Cet air hautain, ils le partagent avec leurs cousines, et rivales, les cigognes. C'est vrai qu'ils sont tous snobs dans cette famille d'aristocrates ! Même taille, à deux plumes prés, même smoking d'apparat, acheté chez Saint-Laurent, ils nichent à même enseigne, dans même décor de marécage et de lagunage où grenouilles et poissons assurent l'ordinaire de leurs repas.

Mais enfin pour ma part, jamais je ne n'ai observé de cigognes dans cette remarquable reserve écologique qu'est notre marais de Harnes ! Elles n'y font jamais halte. Pourquoi donc vouloir les mettre à l'honneur sur nos armoiries , et elles seules ? Au nom de quoi? De quelle Histoire, de quel passé dont on ne pourrait faire table rase!

La Fontaine qui savait si bien raconter les merveilleuses histoires de nos amies les bêtes aurait su comment réconcilier dame cigogne et sieur héron. Peut-être en les faisant figurer l'une et l'autre de part et d'autre de nos armories. Pourquoi pas?

samedi 18 octobre 2008

Vendredi 17 octobre: Journée mondiale du refus de la misère

Le plan de secours aux banques est doté par Sarkozy de 360 Milliards d'euros!

360 Milliards d'euros, c'est 2 Millions de milliards d'anciens francs, 2.000.000.000.000.000 AF,ou 17 millions de tonnes d'or, au prix actuel du lingot,

360 Milliard d'euros, c'est aussi...de quoi combler quarante fois le déficit de la sécurité sociale,360 années de financement du RSA de Martin Hirsch ,30 millions d'années de travail pour un salarié au Smic,
360 Milliards d'euros c 'est aussi et surtout à manger, tous les jours, pour l'ensemble des crèves-la-faim du monde entier pendant cinquante ans.