mardi 27 janvier 2009

LA DROITE PLONGE LA FRANCE DANS LE ROUGE

"Je ne crois aux statistiques que lorsque je les ai moi même manipulées"
Winston Churchill.

Les excuses fourre-tout, les ministres connaissent.
On a eu les 35 heures, maintenant ils mettent tout
sur le dos de la crise.
Défense de leur parler du Paquet fiscal ( le boulet fiscal comme l'appelle justement Laurent Fabius) .
En vérité, la gestion de la France par la Droite depuis 2002 est calamiteuse pour les finances publiques et Sarkozy n'a pas attendu la crise pour mettre tous nos résultats dans le rouge. Plus personne ne croit aux chiffres et indices publiés par Madame Lagarde et le Gouvernement : ils deviennent caducs dés le lendemain et la commission européenne doit les corriger régulièrement.
Quel est le bilan financier réel de notre pays ?
A la fin de l'année 2001, le déficit du budget de l'État s'élevait à 32 milliards d'euros.
Pour 2009, le déficit de la loi de finance initiale a été fixé à 57,8 milliards. Le collectif budgétaire censé mettre en œuvre le plan de relance vient de porter cet objectif à 79,3 milliards. Désormais, les prévisions gouvernementale estiment le déficit de l'État à 86,5 milliards d'euros, son plus haut niveau depuis 8 ans. En deux ans, le déficit du budget de l'État a plus que doublé. Le niveau de déficit de fin 2001 a été multiplié par 2,7. En 8 ans la droite n'a jamais retrouvé le niveau de déficit laissé par le gouvernement Jospin fin 2001.
Fin 2001, le déficit public correspondait à 1,6% du PIB. Un premier record de hausse a ensuite été atteint en 2003 avec 4,2% du PIB, suivi d'une relative stabilisation de 2005 à 2007 au dessous de la barre des 3%, comme exigé par la Communauté européenne. Pour l'année 2008, le déficit repassera la barre communautaire et atteindra 3,2% du PIB.
Quant à la dette publique qui avait baissé entre 97 et 2001, passant de 58,5% du PIB à 56,2%, elle n'a cessé depuis 6 ans de dépasser la limite européenne de 60% . En 2005, alors que Nicolas Sarkozy était ministre des finances, elle atteint le niveau record de 66,2% du PIB. Pour 2008, elle dépassera 66%.Pour 2009, le gouvernement table sur 69,1% mais la Commission Européenne avance 72,4% du PIB.
La Sécurité sociale était en excédent en 99, 2000 et 2001.
Elle ne l'est plus depuis 7 ans, battant un record de durée dans le déficit. En chiffre, le niveau de déficit le plus élevé a été atteint en lorsque Xavier Bertrand était Ministre de la Santé : 11,9 milliards d'euros. Les lois et réformes accumulés n'ont apporté aucune solution durable et, depuis 2002, le déficit cumulé dépasse 67 milliards d'euros.
La dette sociale a atteint fin 2007, 129,8 milliards d'euros, soit 6,9% du PIB
Pour la 4ème fois en 4 mois, le déficit du budget de l'État pour 2009 a été revu à la hausse. Estimé à 52 milliards d'euros initialement, il a reçu la semaine dernière de la part de la ministre des finances une aggravation spectaculaire : 86,5 milliards d'euros. Soit 34,5 milliards d'euros de plus que ce qui était programmé dans le budget initial voté à l'Assemblée nationale!
Au quatrième trimestre 2008, le PIB a reculé de -1,1% d'après les dernières estimations de la banque de France, ce qui devrait provoquer un demi point de déficit supplémentaire. La commission européenne table sur un recul de - 1,8% du PIB français en 2009. Elle prévoit pour cette même année une dette publique de 72,4 % du PIB. Le programme de stabilité du gouvernement est établi sur des chiffres radicalement différents (dette 69,1% du PIB en 2009).

Voilà les chiffres du bilan de la gestion de la Droite. CATASTROPHIQUES!!!!!!!!!!!!!!!!

samedi 24 janvier 2009

La colère gronde. Tous à la Manif le 29 Janvier

En France la crise politique est flagrante. Les Français ont perdu leurs repères.
Il y a 10 ans, la France connaissait une expérience réformiste, menée par Lionel Jospin et la "gauche plurielle". Comme cela nous semble loin! Jospin a été disqualifié en 2002 par Le Pen et Sarkozy s'est fait élire en récupérant certaines références, puis certains hommes de gauche.
La politique qu'il développe met le pacte républicain en grand danger et l'usage qu'il fait des institutions met en grand péril nos libertés. Suppression, voilà le maître mot de Sarkozy: Suppression des 35 heures, du droit d'amendement des députés, des remboursements, du repos dominical, des contre pouvoirs que sont la Justice et la Presse, lesquelles, dépouillées de leur indépendance, sont véritablement muselées. Suppression programmée des départements et de certaines circonscriptions législatives, lesquelles, comme par hasard, sont tenues par la Gauche. Suppression de nombreux Tribunaux, de casernes de gendarmerie, de régiments. Suppression de fichiers. Non,excusez mon erreur. Là, par contre, des fichiers, il en crée de nouveaux et qui constituent de belles saloperies pour les libertés individuelles, croyez moi!
En France sous Sarkozy, la crise économique et financière s'aggrave chaque jour davantage en dépit de tous les plans de relance annoncés depuis trois mois. On ne compte plus les milliards d'euros distribués généreusement à ceux qui sont responsables des pertes desastreuses.
On gave la machine à aggraver les déficits.
Quant à la crise sociale, ses ravages sont terribles
et les Français ont de plus en plus de mal à boucler leurs fins de mois. Ils ont depuis longtemps supprimés les dépenses de confort, sur quel budget peuvent ils encore rogner? L'alimentation, la santé, les vêtements chauds ? Le chauffage? Les situations de détresse sont de plus en plus nombreuses et les collectivités de plus en plus souvent sollicitées pour y apporter une réponse alors que les financements de l'État se tarissent. La colère gronde.

Monsieur Sarkozy est un président en dessous de tout, et sa taille n'est pas en cause.

Il y a urgence à réagir. Le Parti Socialiste considère qu'il faut remettre du tonus dans notre économie et relancer la consommation. Prime pour les plus défavorisés, hausse du SMIC de
3 % ; baisse d’un point de la TVA ; augmentation de 10 % des allocations logements ; création de 100 000 emplois aidés et 100 000 contrats verts et associatifs ; gel des suppressions de poste dans la fonction publique et dans les hôpitaux ; construction de 300 000 logements sociaux ; pacte de relance avec les Collectivités territoriales, etc, toutes les mesures du Plan de relance que les socialistes proposent sont ambitieuses et crédibles . L'une d'entre elles, partant de cette idée qu'il faut cesser les cadeaux fiscaux aux plus riches, cadeaux qui n'ont aucun effet sur l'économie, consiste à attribuer tout de suite une prime de 500 euros aux bénéficiaires du RMI et des autres minimas sociaux.
Des économistes conservateurs, éloignés des dures réalités de la vie, affirment que c'est une mauvaise idée parce les ayant-droit allaient épargner ces 500 Euros, comme si les plus démunis n'étaient pas aujourd'hui criblés d'urgence...Il me parait plus sensé de penser que cette prime ira en dépenses d'urgence différées pour raison de moyens:santé, vêtements, factures impayées, nourriture...De l'argent d'urgence pour les plus pauvres, de l'argent qui ferait travailler l'économie atone.
Le 29 Janvier prochain à l'appel de toutes les organisations syndicales des rassemblements unitaires sont prévus à Béthune, Boulogne, Arras Lille et Lens. Tous les socialistes doivent se mobiliser et manifester avec banderoles, badges et drapeaux. Avec nos camarades lensois, des bus seront à la disposition des militants de Harnes pour aller manifester à Lille . Retour prévu à 19heures.
Venez nombreux!

Rachida chez les Belges



Savez-vous que c'est en regardant son épouse repasser la lessive que Marcel Dassaut a inventé le Mystère 20. Je tiens l'histoire de Jean Marc et Samuel, deux farceurs amis domiciliés à proximité de la base de Cambrai, férus de science aéronautique et que je salue ici!
Est-ce en écoutant les infos sur le dramatique attentat dans une crêche en Belgique que Nicolas Sarkozy a eu l'idée de se débarasser de son ex copine en l'envoyant sièger au Parlement européen à Bruxelles? Je ne le pense pas . C'est le télescopage des deux informations qui m'a rappelé l'amusante anecdote de l'invention du Mystère20. Quoi qu'il en soit, Rachida Dati, tant accrochée à son ministère qu'elle n'avait pris aucun congé de maternité, a fini par céder . Allez, allez une fois, amis belges, attendez un peu. Ce n'est qu' au printemps prochain que pourrez enfin voir Rachida,
LA Rachida, la « Numéro Deux », défiler en robe Dior et parure Cartier ou Chaumet, selon son humeur.
Spéciale dernière : Un suspect de moins dans l'affaire du père de l'enfant de Rachida. Le nom de Roger Karoutchi, secrétaire d'Etat aux relations avec le parlement, qui a fait son coming-out, doit être rayé de la liste.

vendredi 23 janvier 2009

Quelqu'un a -t-il vu des " policiers référents" à l' école?


Il y a tout juste cinq ans, le 23 janvier 2004, un protocole voté par le conseil d’administration du collège Edouard Manet de Villeneuve-la-Garenne définissait les conditions de présence d’un " policier référent ", proposée par celui qui était alors le ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy à une délégation de parents et d’enseignants à la suite d’un jet d’acide.

A l'époque, le ministre délégué aux enseignements scolaires, c'était Xavier Darcos, avait fait un déplacement à Londres pour visiter une école qui expérimentait la présence permanente d’un policier. Interrogé par " Libération ", il avait déclaré : " Je constate qu’il n’est pas absurde d’avoir un policier à demeure, auquel les élèves s’habituent, plutôt que d’en voir débarquer dix, qui ne connaissent pas l’établissement, dans une situation de crise ".

Depuis les deux chantres de cette présence policière permanente dans les établissements scolaires étant devenus l'un Président de la République, l'autre, Ministre de l’Education nationale, et alors que les agressions contre les enseignants sont quotidiennes, qu'est devenu ce fameux « policier référent »? Plus personne n'en parle. N'était-ce qu'un leurre?

Dans la France d'aujourd'hui qui ressemble de plus en plus à celle d'avant la Révolution, une campagne médiatique est à nouveau orchestrée pour imposer l'uniforme à l'école. Cette fois-ci ce n'est plus le bleu de celui des Agents de Police qu'on souhaite. Tendance oblige, on penche plutôt vers le gris, celui de la blouse de nos grands parents qu'on veut désormais imposer aux éleves, certainement pour faire plaisir à Le Pen qui le réclame depuis tant et tant d'années.
On promet aussi des médiateurs pour lutter contre l'absenteisme. Foi de Darcos il y aura 5000 postes !
Pipeau, pipeau et re pipeau.

Il faut manifester le 29 Janvier prochain.

Une grande leçon d'humanisme

. Jean Marie Muller, Ecrivain


Lettre de Monsieur Jean-Marie Muler à Monsieur 'Inspecteur d'Academie de Montpellier.

Monsieur l’inspecteur,


J’ai lu avec attention l’interview que vous avez donné le 6 janvier 2009 à Montpellier journal au sujet du mouvement de désobéissance civile des professeurs des écoles qui se développe dans votre département.
Si je vous ai bien compris, l’essentiel du message que vous avez voulu faire passer se résume par ces propos : « Un fonctionnaire obéit aux instructions de la République, il n’y a même pas à discuter. C’est même ce qui fait l’honneur des fonctionnaires de l’État. » Ainsi, toute votre argumentation se réduit à prétendre que « la totalité des fonctionnaires de l’État » doit se soumettre à la politique décidée par l’État. Dès lors, vous croyez pouvoir affirmer que Monsieur Bastien Cazals, en désobéissant à cette politique et en engageant tous ceux qui sont du même avis que lui à désobéir, « porte une ombre terrible à l’honneur professionnel de tous les enseignants de ce département qui font leur travail avec une conscience professionnelle absolue ». Vous vous excusez d’être sur ce point « extrêmement ferme parce que c’est intolérable ».
Permettez-moi de venir contester radicalement l’idée que vous vous faites de la déontologie d’un fonctionnaire de l’État. Vous vous faites une bien piètre conception de l’honneur d’un fonctionnaire en affirmant ainsi sans détour qu’il consiste seulement à obéir sans discuter aux décisions prises par l’État. Un fonctionnaire est un homme responsable avant d’être un sujet obéissant. Et un homme responsable obéit aux exigences de sa conscience avant de se soumettre aux injonctions de l’État. Et vous-même, Monsieur l’inspecteur, vous vous faites une bien piètre idée de la démocratie en voulant caporaliser tous les enseignants qui travaillent sous votre responsabilité. N’auriez-vous jamais entendu parler de l’obligation même pour les baïonnettes d’être intelligentes ? Vous alléguerez probablement qu’en France nous sommes en démocratie et que, de ce fait, les décisions prises par la majorité valent pour tous. Mais, précisément, l’histoire l’a amplement montré, la démocratie est beaucoup plus menacée par l’obéissance passive des citoyens que par leur désobéissance. Les enseignants désobéisseurs ne sont pas des délinquants, ils sont des dissidents. Et la grandeur de la démocratie, c’est de ne pas traiter des dissidents comme des délinquants. La grandeur de la démocratie, c’est de ne pas criminaliser la dissidence, mais de la reconnaître comme l’expression de la liberté de citoyens qui entendent exercer pleinement leur responsabilité de citoyens. La grandeur de la démocratie, c’est de reconnaître le droit à un civisme de dissentiment.
Á l’évidence, les enseignants désobéisseurs n’ont pas agi pour défendre leurs intérêts personnels, ni aucun autre intérêt particulier. S’ils ont pris les risques de la désobéissance civile, c’est manifestement pour défendre l’intérêt général, plus précisément l’intérêt des élèves dont ils ont la charge. Comment peut-il se faire que vous n’ayez pas compris que les enseignants qui s’insoumettent le font par conscience professionnelle ? Et que c’est précisément tout à leur honneur. Pourquoi donc n’avez-vous pas tenté de comprendre les raisons profondes de leur insoumission ? N’est-ce point l’une des responsabilités de votre fonction d’être à l’écoute des enseignants ? Pourquoi ne savez-vous parler que de sanctions quand il faudrait faire preuve d’attention ?
Que, de manière à peine voilée, vous suggériez à Monsieur Bastien Cazals d’aller faire son métier dans l’enseignement privé manque singulièrement d’élégance. Mais, surtout, cela manque totalement de pertinence. Par son geste, Monsieur Cazals entend affirmer qu’il croit plus que jamais à sa mission d’enseignant de l’école publique et qu’il veut pleinement l’assumer.
Soyez en certain, les sanctions que vous avez prises et reprises après les avoir levées, comme celles que vous prendrez, ne sont pas de nature à dissuader les enseignants qui entendent agir en conscience pour le bien de leurs élèves. “La désobéissance civile, affirme Gandhi, est le droit imprescriptible de tout citoyen. Il ne saurait y renoncer sans cesser d’être un homme. (…) Ce serait vouloir emprisonner la conscience que de faire cesser la désobéissance civile.” Vous conviendrez que les enseignants désobéisseurs ont bien choisi leur maître et qu’ils sont donc … à bonne école.
Je veux croire qu’en définitive, vous saurez faire prévaloir la raison.
Je vous prie d’agréer, Monsieur l’inspecteur, l’expression, des mes sentiments respectueux.
Jean-Marie MullerÉcrivain

jeudi 22 janvier 2009

Banquiers ou Pieds Nickelés ?

J'avoue avoir été troublé en lisant cette dépêche de l'AFP datée du mercredi 21 Janvier 2009, qui m'apprend que le titre de « la Société Générale s'envole de 10,31% à 27,18 euros après avoir annoncé qu'elle tablait sur un résultat net à l'équilibre au quatrième trimestre et de 2 milliards d'euros sur l'ensemble de l'année 2008. »

2 Milliards d'euros de bénéfice net sur l'année, en dépit du désastre KERIEL!

Les résultats des autres banques étant du même tonneau, j'ai du mal à comprendre pourquoi nos grands financiers vont tendre leur sébile à l'Élysée pour avoir , non pas une caution comme certains le prétendent, mais du vrai argent, des espèces sonnantes et trébuchantes!
La logique comptable ne m'est pas inconnue et je sais bien qu'il ne faut pas confondre « résultat » et « trésorerie ». La raison de cette situation apparemment paradoxale c'est que les banquiers ont dilapidé les fonds propres qu'ils avaient l'obligation absolue de « geler » en garantie des prêts à leurs clients. Responsables de cette déconfiture, ils nous doivent des comptes et je trouve indécent qu'ils puissent s'en tirer aussi facilement, sans trop de réprimandes. L'attitude du pouvoir à leur égard est identique à celle des patrons de tripot qui font l'avance d'une nouvelle « cave » aux joueurs malchanceux qui gardent l'illusion de pouvoir « se refaire » en un coup de dés!
Qu'entends-je? Des sous pour les banquiers? Des clous plutôt ! Au pilori ces escrocs et tous dans la rue le 29 Janvier prochain pour dire ce que nous pensons de ces méthodes de voyous !

mercredi 21 janvier 2009

Investiture et démocratie là bas. Invectives et dictature ici !


L'article 13 de la loi organique nécessaire à la modification du règlement intérieur du Parlement ouvre la porte à une limitation du droit d'amendement et du temps de parole des députés.
La majorité UMP a refusé d'entendre le Président du Groupe PS, Jean Marc Ayrault, qui faisait des propositions pourtant très modérées permettant, si j'ose dire, de limiter la limitation.
Plus tôt, au cours de la séance des questions, ce fut un moment de haute tenue, quand Laurent Fabius parlant posément, la voix montant crescendo de manière très convaincante avait expliqué pourquoi cette limitation du droit d'amendement était à la fois anti-constitutionnelle (le droit d'amendement est imprescriptible), et pourquoi, ce qui est un comble, elle etait contraire même à la révision constitutionnelle votée lors du dernier Congrès de Versailles. (On se souvient qu'elle n'était alors passée que d'une voix et Jack Lang doit se tourner dans sa tombe!) .
L'hémicycle entier l'a écouté avec la sensation de vivre un moment républicain fort quand il a rappelé que si l'opinion publique était muselée à l'assemblée et dans la presse, elle risquait alors de s'exprimer dans la rue.
La crise a atteint son paroxysme hier soir quand , aprés avoir entonné La Marseillaise, le groupe PS, suivi par le groupe GDR (Gauche Démocrate Républicaine) a décidé de quitter l'hémicycle et de ne pas siéger demain, laissant la place libre à la majorité que la moindre opposition gène au point qu'elle doive l'empêcher de s'exprimer. Cette crise politique déclenchée par l'UMP est grave. Après tant de manquements aux droits de l'opposition, tant d'atteintes aux libertés, elle ne sera pas facilement résolue.
Nous vivons aujourd'hui une étrange époque où un seul homme à la tête d'un exécutif au garde-à-vous a pris le contrôle successivement de l'opinion publique, du pouvoir judiciaire, et tente aujourd'hui de museler le Parlement !
Cela ne ressemble-t-il pas à la dictature ?

20 Janvier 2009 : OBAMA et le destin de la planète.




"Les dogmes du passé paisible sont inadaptés au présent tempétueux... Puisque nous sommes confrontés à du neuf, nous devons penser neuf et agir neuf."
Abraham Lincoln. Message au Congrès après sa réelection de 1864.


Je l'ai trouvé impressionnant ce beau président américain, à la stature athlétique, concentré pendant la cérémonie de son investiture ! Son calme est sécurisant et le contrôle de ses émotions en impose. Quelle maîtrise dans l’élocution ! Me croirez-vous, j'ai compris l'essentiel de son discours, en V.O, sans l'aide de la traduction !

Barack Obama donne l’espoir au monde, car il fustige la haine et l’affrontement. Ses propos appellent au rassemblement. Il ne conçoit la nation américaine qu’unie, « héritage d’une mosaïque » qui fait sa force. Il rend hommage « aux gens obscurs » qui conduisent aux chemins de la prospérité et de la liberté. Il condamne la recherche des plaisirs et des richesses et se plaît, tout au long de son allocution à vanter les valeurs morales, au premier rang desquelles l’humilité et le sens de la mesure.
Il a choisi son équipe en fonction des compétences, sans vouloir privilégier quelque effet d’image.
Il redonne confiance à l’Amérique. Il redonne confiance au monde. Car comme l’a dit Hilary Clinton « l’Amérique ne peut rien faire seule, mais rien ne se fera sans l’Amérique ».


Bref, l’histoire du monde retiendra cette journée du 20 janvier 2009 où un chef d’état vient de prendre en mains le destin de la planète.

Eric Besson aurait-il honte d'être de Droite?



« Qui connaît Monsieur Besson ? » avait dit Ségolène Royal au journaliste qui présentait ce traitre, comme la caution de gauche de Nicolas Sarkozy.
Entendre les médias continuer à entretenir l'ambiguité en qualifiant Eric Besson d’homme de gauche est énervant. S’il avait été de gauche, jamais il n’aurait accepté de siéger dans un Gouvernement qui comporte un Ministère de l’Immigration et de l’Identité Nationale.
Associer « Identité Nationale » à « Immigration » est intolérable pour un homme de gauche.
Quand on est à gauche, on aime les gens et on ne peut pas, humainement, supporter cette politique d'immigration dont le seul but est d’expulser quelques malheureux de notre territoire.
Eric Besson a accepté d'être le nouveau Ministre de l’Immigration et de l’Identité Nationale.
Non seulement il n’est pas de gauche, jamais il n'a eu le coeur à Gauche. Son camp est celui de Sarkozy et de Hortefeux, à Droite la plus extrême.

jeudi 15 janvier 2009

LA PAIX, VITE!




800 morts d'un côté, 1 de l'autre. Ce macabre décompte en dit plus long que tout sur le rapport des forces en présence dans le conflit de Gaza où 235 enfants viennent de perdre la vie.

235 enfants tués. Oui, il y a urgence à stopper cette course vers l'abîme. A mettre un terme à ce conflit pour lequel il n’existe pas de solution militaire . Oui je soutiens le peuple palestinien et je veux ici lui exprimer toute ma solidarité. Oui pour la Palestine, oui mais....
Si ce que je lis dans les messages que je reçois sur le drame de Gaza montre que nous avons une base politique commune (condamnation de l'intervention israélienne, demande de cessez-le-feu, solution politique dans le respect du droit des peuples), avec certains il y a des divergences dans les analyses et les propositions. On ne peut occulter totalement la responsabilité politique et militaire du Hamas dans ce qui arrive, et il faut condamner le terrorisme. Certes, l'agresseur actuel c'est Israël, mais comment ignorer les origines du conflit, le contexte dans lequel il se développe? Ensuite on ne peut pas accepter que certains emploient le qualificatif infâme de "crime contre l'humanité"! Mes amis, savez-vous bien de quoi vous parlez? Quel sens distordu donnez-vous à ces mots? Par quelle perversité accusez-vous Israël de ce dont il a été la victime absolue? C'est d'autant plus troublant qu'il n'y a pas besoin d'aller jusque là pour porter un jugement très négatif sur la politique israélienne. Le "crime contre l'humanité" renvoie au génocide des juifs par les nazis. Qui oserait dire aujourd'hui cela de ce qui se passe dans la bande de Gaza? A part Le Pen, comme par hasard, qui a comparé ce territoire à un "camp de concentration". En voilà un, le salaud, qui sait jouer vicieusement avec les mots. Le "crime contre l'humanité" est une appellation juridique, notamment définie par l'article 7 du Statut de Rome de la Cour pénale internationale, qui désigne par ce terme le meurtre, l'extermination, l'esclavage, la déportation, la torture, le viol, l'apartheid, entre autres.
Israël, dans la bande de Gaza, mène une guerre brutale, injuste, inutile, qui bafoue le droit international et dans laquelle meurent des centaines d'innocents, mais ce pays ne pratique pas un "crime contre l'humanité". Ou alors toute guerre, n'importe quelle opération militaire pourraient être qualifiées de "crime contre l'humanité". Et là, on tombe dans le n'importe quoi.La création d’un État palestinien viable et l’assurance de la sécurité pour Israël sont tout autant légitimes. J’espère que rapidement les diplomates obtiendront un cessez-le-feu, un couloir humanitaire, le retrait des troupes israéliennes hors de Gaza, l’arrêt des tirs de roquette sur Israël et l’installation d’une force internationale de protection. J'approuve tous les efforts que notre pays pourrait faire pour porter au Conseil de Sécurité de l’ONU de manière coordonnée avec l’Europe, l’exigence d’une résolution contraignante pour les deux parties sous peine de fortes sanctions.
Voilà ma position. Elle est constante.

mercredi 7 janvier 2009

Pour un cessez le feu immédiat à Gaza.


Cela commence à devenir une détestable habitude en période pré électorale en Israël et ce qui était à craindre s'est produit . L'armée israélienne, après avoir bombardé toute une semaine les enclaves terroristes de la bande de Gaza, s'est introduite sur son territoire. C'est totalement condamnable. Même si Israël met en avant l'aspect défensif de l'intervention, étant sous le feu du Hamas, ce n'est pas une raison suffisante pour contrevenir au droit international en lançant son armée sur un territoire voisin. Cet été l'intervention russe en Géorgie était condamnable parce qu'il y avait atteinte à la souveraineté d'un État. Même principe, même logique, partout: c'est justice. Il faut défendre les droits de tout homme et de tout peuple, qu'il soit juif ou arabe.
Tout rapport de force est détestable. Le rapport de force militaire est le plus détestable de tous. On veut imposer son bon droit par les armes, là où il faudrait la discussion, la négociation. C'est difficile? Oui, ça s'appelle la politique. C'est impossible? Alors ne faisons plus de politique et continuons à nous entretuer...
Deux logiques suicidaires s'affrontent dans cette guerre ingagnable qui fait déferler sur toute une région le feu, le sang, la souffrance et la mort d'innocents. L'islam spirituel a le droit d'exister, mais l'Islam politique et fanatisé n'est pas acceptable. Comme on ne saurait confondre la légitime aspiration des Israéliens à vivre en sécurité et l'acceptation d'une politique indigne.
Attention toutefois à ne pas laisser s'installer l'idée que le juif est le bourreau et le palestinien le persécuté! Attention à ne pas réveiller les vieux démons de l'antisémitisme. Qu'ils soient peints aux couleurs du fascisme, comme en1939, où habillés de gauchisme, d'anti-impérialisme ou d'anticolonialisme, la conséquence est le même: s'en prendre aux juifs.
La gauche aura une immense responsabilité dans les jours qui viennent. Notre pays est fragile, capable de facilement s'embraser (on l'a vu avec les trois semaines d'émeutes des banlieues il y a quelques années), traînant dans ses bas-fonds un résidu persistant d'antisémitisme qui ne demande qu'à s'exciter.
Les socialiste rappellent quelques principes simples:
- Non à la guerre menée par Israël, cessez-le-feu, retrait des troupes de la bande de Gaza.
- Non au terrorisme, condamnation du Hamas.
- Oui à la négociation, à une solution politique, qui garantisse les droits des peuples israéliens et palestiniens à l'existence et à la sécurité.
Cette ligne est celle du Parti socialiste, pas celle de l'extrême gauche. Nous devons entraîner sur nos orientations, pas suivre celles des autres. Refusons tout amalgame, toute manifestation commune qui entraînerait la confusion. Et surtout, n'oublions pas que nous sommes en France, pas au Proche Orient.
L'irresponsabilité, ce serait d'introduire ici le conflit de là-bas.

vendredi 2 janvier 2009

Ernest Dominique Duquesnoy





Le 16 Octobre 1793 Carnot, avec Jourdan et Duquesnoy, est à la tête de l'armée qui bat les Autrichiens du prince de Saxe-Cobourg près de Maubeuge, à Wattignies, depuis nommée Wattignies-la-Victoire. Un monument célèbre à Maubeuge, près de la Porte de Mons, cette victoire que Napoléon considérait comme la plus importante de la Révolution
De gauche à droite, Duquesnoy, Carnot et Jourdan.

Ernest Dominique François Joseph Duquesnoy, né le 7 mai 1749 à Bouvigny-Boyeffles, dans le Pas-de-Calais, mort le 17 juin 1795, à Paris est un révolutionnaire français.
Fils d'un cultivateur, il sert un temps comme simple soldat dans les dragons. Au début de la Révolution, il cultive la terre et élève sa nombreuse famille. Acquis aux idées nouvelles, il est élu député du Pas-de-Calais à l'Assemblée législative, puis à la Convention. Lors du procès de Louis XVI, il vote pour la mort sans appel au peuple, ni sursis, et force sous la menace son collègue Bollet à voter de même. Il effectue plusieurs missions dans le Nord et est absent lors de la lutte entre Montagnards et Girondins. Envoyé à Dunkerque avec Carnot , il se comporte avec un courage remarquable, lors des batailles, en particulier à Wattignies où il charge l'ennemi à la tête des troupes. Il se montre d'une grande sévérité avec les généraux incompétents, qu'il destitue, notamment Chancel et Davennes. Dénoncé par Hébert comme ayant entravé les opérations de Jourdan et profité de ses fonctions pour mettre son frère à la tête de l'armée, il est secouru par Robespierre et n'a aucun mal à prouver sa bonne foi. Envoyé de nouveau dans le Nord, puis en Moselle il se serait comporté, d'après son collègue Nicolas Hentz, avec un despotisme insupportable, oubliant sa dignité de représentant.
Rappelé le 10 août 1794 à Paris, il réussit à faire exclure Tallien du club des Jacobins et roue de coups, sous les yeux de Carnot, Guffroy, qui dépose plainte auprès du Comité de sûreté générale. Accusé d'être un des chefs de l'insurrection du 1er prairial an III (20 mai 1795), il est condamné, malgré les dépositions de ses amis, mais réussit à se suicider d'un coup de poignard, dans la chambre où se faisait la toilette des condamnés. Après le prononcé de la sentence, il a écrit à sa femme : « Vous connaissez mon cœur, il fut toujours pur. Je meurs digne de vous et de mon pays pour le salut duquel je n'ai cessé de combattre dès le principe de révolution ».
source:Wipikedia.

« Pour nous en sortir, chacun devra faire des efforts » Sarkozy, vœux du 31.12.2008.

J'ai noté dans la première proposition de cette phrase, le Nous, collectif, du président qui, comme tous les français, paraît avoir du mal « à s'en sortir ». Comme quoi les temps sont durs pour tout le monde, même pour ceux qui ont plus de 18.000 euros par mois ! Encore heureux que son épouse travaille et que le train de vie princier du ménage soit payé sur le budget de l'Élysée! Par contre, s'agissant des efforts à faire, j'ai remarqué que notre président a abandonné le NOUS collectif et qu'il est passé au singulier : Chacun. On se retrouvera donc tout seul pour faire, non pas un effort, mais des efforts, et ce, de manière impérative.
Comme dit notre Président, si 2008 a été une « rude année », "de grandes difficultés nous attendent en 2009 " ! Eh bien dites donc, qu'est ce qu'on va déguster ! Nous voilà prévenus !
Tout cela me fait penser à l'histoire de cet âne qui était tombé dans un puits, et qui gémissait pitoyablement depuis des heures. Le fermier son maître se demandait quoi faire. Est-ce bien utile de récupérer l'âne, se disait-il. Ma bête est vieille et le puits, tari depuis longtemps, doit de toute façon disparaître. Le problème ainsi posé, la solution lui sembla évidente.
Il invita tous ses voisins à venir l'aider à enterrer le puits... et l'âne avec.
Le ballet des pelles commença et bien vite l'âne se tut. Un moment plus tard, quand le fermier regarda dans le fond du puits, ce fut la surprise de sa vie : A chaque pelletée de terre qui tombait sur lui, l'âne faisait quelque chose de surprenant . Il se secouait pour l'enlever de son dos et il montait sur le tas. Plus il recevait de terre, plus haut s'élevait-il.!
Bientôt, chacun fut stupéfié de voir l'âne hors du puits se mettre à trotter !

La morale de cette petite histoire est toute simple et chacun pourrait s'en inspirer au moment où de grandes misères sont annoncées pour l 'année 2009 : Quand la vie essaie de nous engloutir dans toutes sortes de difficultés, pour se sortir « du trou » et avancer, il faut se secouer et considérer chacun de nos ennuis comme étant une pierre qui permet de progresser. Nous sortirons du plus profond du puits dans lequel la Droite la plus extrême nous a plongés si nous n'abandonnons pas la lutte contre Sarkozy et sa politique irresponsable et dangereuse.
Le bouclier fiscal ne le protégera pas bien longtemps de la colère du peuple.