lundi 27 avril 2009

Le 1er mai : résistance, espoir et changement France


Partout dans le monde, le 1er mai est le moment du rassemblement de toutes les forces de gauche, syndicales, associatives, politiques. Partout, les femmes et les hommes de gauche prolongent le combat collectif de leurs aînés en faveur de meilleures conditions de travail et de vie.

Du combat pour la journée des trois-huit (huit heures de travail, huit de loisirs et huit de sommeil) à la revendication des congés payés, les 1er mai ont été marqués par des revendications qui ont changé la vie des salariés et des travailleurs.

Le 1er mai 2009, fidèles à notre identité, nous porterons un message de résistance, d’espoir et surtout de changement.
Résistance face à la politique du président de la République qui construit une société de plus en plus injuste et violente.
Résistance aussi à l’occasion des élections européennes du 7 juin prochain contre une Europe libérale et antisociale.

Dans lemême élan, il faut dire Stop à Nicolas Sarkozy.
Stop à la politique libérale qu’il mène en Europe avec le PPE et la Commission Barroso.
Stop à la privatisation des services publics.
Stop au dumping social et fiscal.
Stop à une Europe égoïste qui refuse d’avoir une vraie politique de co-développement avec les pays du Sud.

Et surtout,pour redonner espoir aux Français et aux Européens malmenés par la crise,nous proposons le changement maintenant :
changement pour jeter les bases d’un nouveau système économique qui permette une croissance durable et verte, qui inscrive l’être humain au coeur de nos politiques.

Changement pour une Europe sociale.

Les élections du 7 juin prochain doivent être les élections du changement en Europe et de la sanction de la droite au pouvoir depuis 2004. L’Europe libérale amontré qu’elle était incapable de répondre aux défis de la crise. Les seuls à pouvoir construire une majorité alternative à celle de la droite sont les socialistes européens, présents dans les 27 pays de l’Union et rassemblés autour d’une orientation politique commune, le Manifesto.
Certains pensent qu’aucune manifestation n’a changé le cours de l’Histoire. Depuis les ouvriers de Chicago du siècle dernier, ceux de Solidarnosc dans les années 1980, jusqu’à la mobilisation contre le CPE, c’est au contraire lorsque la mobilisation sociale rejoint celle des urnes que les conquêtes sociales sont au rendez-vous.
À nous d’écrire cette page de l’Histoire de l’Europe et de la France.

Martine AubryPremière Secretaire du PS

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