Le premier jour, le sieur Ratzinger, alias Obersturmpapam Benoît XVI, a levé, martialement, l'excommunication d'un Monseigneur Williamson, négationniste en diable de l'existence des chambres à gaz où sont mortes 6 millions de victimes dans les camps de la mort durant la dernière guerre mondiale.
Le deuxième jour, il a excommunié, bravement, pour avortement une fillette de 9 ans ( 33 kilos, 1,36m), sa mère et les courageux médecins qui ont aidé l'enfant-martyr, victime des viols répétés de son beau-père, enceinte de ses œuvres diaboliques .
Le troisième jour, Benoît XVI, alias Benoît Treize et Trois faisant route vers l’Afrique où le sida cause des ravages incalculables proclame, mensongèrement « On ne peut pas la résoudre (l'épidémie du sida) avec la distribution des préservatifs. Au contraire, cela accroît le problème », propos irresponsables et honteux d’un vieil homme célibataire empêtré dans son obscurantisme inoxydable.
A ce rythme là, je me demande quelle « vaticonneries » il va nous réserver pour
le quatrième jour. Va-t-il proposer de canoniser la mère d'Adolphe Hitler, laquelle assurément doit trouver grâce à ses yeux de n'avoir pas avorté! Pourquoi pas ?
Ce qui me plairait qu'il fasse, mon rêve secret, c'est qu'il prononce, amiablement, mon excommunication, pour que mon nom soit rayé des registres tenus à l'évêché d'Arras. Ayant été « baptisé à l'insu de mon plein gré », athée ayant horreur de cette forme de dépendance impalpable qui condamne et exclut, mécréant refusant de croire à l' infaillibilité de ce vieillard qui a tourné le dos à l'humanité, je mérite, amplement, l'excommunication. J'ajoute et tant pis si je choque certains ou si j'en blesse d'autres mais je ne puis me taire : je considère que les propos de Benoit XVI ont des conséquences néfastes, pour les femmes, pour l’Afrique, pour l'humanité toute entière.
1 commentaire:
Tout à fait d’accord et je t’accorde ton excommunication. Je prie d’ailleurs qu’il en soit de même pour moi judéo-chrétien-tendance catholique à « l’insu de mon plein gré ».
Ce cher Benoit tient un raisonnement essentialiste, ontologique, qui semble ne plus avoir aucune notion des situations concrètes. Sa pensée est rigide, réactionnaire, voire obscurantiste et prend désormais le pas sur ceux soucieux de faire la part entre l'enseignement doctrinal de l'Eglise, notamment en matière de moeurs et son adaptation au terrain. Une adaptation prisée par les fidèles et intégrée par beaucoup de prêtres depuis des années.
Son pontificat est tragique d’incompréhension et on ne peut que constater le paradoxe entre la levée des excommunications récentes - qui semblait signifier que le Vatican considérait ce principe comme obsolète - et le recours à cette arme quasi médiévale dans le drame du Brésil.
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