mardi 10 novembre 2009

Peut--on abattre le mur de la connerie?


Aprés la castration chimique, bientôt la lobotimation .

Dans la France de Sarkozy les écrivains ont-ils le droit d' utiliser leur talent pour autre chose qu' amuser la galerie ou chanter les louanges de Carla et de Nicolas ? Ont-ils encore le droit d'éclairer les Français? Seront-ils bientôt interdits de penser, écrire, parler ? Sous peine d'être réduits au silence. La lucidité et le sens critique constituent-ils désormais un délit ?

C'est le souhait du député UMP Eric Raoult qui reproche à Marie Ndiaye, prix Goncourt 2009 d'avoir répondu ainsi à la question « Vous sentez-vous bien dans la France de Sarkozy ?» :

« Je trouve cette France-là monstrueuse. Le fait que nous ayons choisi de vivre à Berlin depuis deux ans est loin d'être étranger à ça. Nous sommes partis juste après les élections, en grande partie à cause de Sarkozy, même si j'ai bien conscience que dire ça peut paraître snob. Je trouve détestable cette atmosphère de flicage, de vulgarité... Besson, Hortefeux, tous ces gens-là, je les trouve monstrueux. Je me souviens d'une phrase de Marguerite Duras, qui est au fond un peu bête, mais que j'aime même si je ne la reprendrais pas à mon compte, elle avait dit : "La droite, c'est la mort". Pour moi, ces gens-là, ils représentent une forme de mort, d'abêtissement de la réflexion, un refus d'une différence possible. Et même si Angela Merkel est une femme de droite, elle n'a rien à voir avec la droite de Sarkozy : elle a une morale que la droite française n'a plus. »


Y'a des gins, quind i'parlent, in dirot qu'i s'ont pêté telmint ch'a pue. Ferme tin chucrier Raoult ché mouques y ont kié ed'dins!

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